LE MODE D'EMPLOI À ÉCHELLE LOCALE

MoDem - Rodolphe Thomas

En parcourant cette page, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la campagne du Mouvement Démocrate et de sa tête de liste, le Maire d'Hérouville Saint Clair, Rodolphe Thomas.


Le Projet du MoDem en Basse Normandie est organisé autour de l'anagramme AVENIR

A comme Action

Culture
Porter au plus haut l’exigence culturelle
La culture est au coeur de notre projet. Toute société ouverte au monde et désireuse de relever les défis de l’avenir doit s’appuyer sur la culture et la création. La transmission de la culture et la découverte des arts sont indispensables au développement de l’être humain.
Or, notre région connaît une véritable fracture culturelle. De 1997 à 2008, la situation s’est nettement dégradée, notamment en matière de lecture. Les jeunes de 15 à 24 ans sont les premières victimes de ce recul. Plus que jamais, l’objectif de rendre accessibles au plus grand nombre le patrimoine artistique et intellectuel, ainsi que la création contemporaine, demeure pertinent.
La vitalité de la création artistique, sa diffusion et sa réception imposent la reconnaissance d’une idée forte : la culture n’est pas une marchandise comme une autre. L’exception culturelle doit être sanctuarisée.
Les monuments historiques bas-normands constituent un bien et une richesse et doivent être valorisés et préservés.
Un cadre protecteur favorisant la création régionale doit être mis en place. Les pouvoirs publics (Etat, collectivités territoriales) doivent assurer la diffusion la plus large possible des oeuvres. Un véritable plan d’éducation artistique qui soit autre chose que du saupoudrage doit être instauré de la maternelle à l’université.
Une réflexion doit être menée sur un statut professionnel de l’artiste. Il faut, par ailleurs, redonner au statut de l’intermittent sa vocation solidaire,
notamment en luttant efficacement contre les abus de toutes sortes.

Sport
Au même titre que la culture, la pratique sportive, au stade, au gymnase, à la piscine ou au manège, est essentielle pour l’épanouissement de l’individu et la réalisation d’une société. Il y a, dans notre pays, seize millions de licenciés, formant ainsi l'une des composantes majeures du lien social. Le sport de masse, qu’il soit pratiqué collectivement ou individuellement, joue par ailleurs un rôle de réinsertion sociale et de prévention sanitaire majeur qui doit être davantage reconnu.
Dans une société où la durée de vie augmente, le sport adapté est un outil qui permet la socialisation des personnes âgées tout en étant un outil de prévention.
Face à la marchandisation à outrance du sport et des dérives associées (tricherie, dopage), c’est le rôle de l’Etat et des collectivités locales de replacer le fait associatif au coeur de l’identité sportive. L’idéal de Coubertin doit pouvoir redevenir une expérience personnelle vécue au quotidien.
Rappelons que la pierre angulaire du système sportif français repose d’abord sur la participation et l’engagement des bénévoles. C'est l'une des façons de garantir et d'élargir la démocratisation des pratiques sportives. Nous devons accélérer la création du statut de bénévole sportif, lui permettant notamment de valoriser des acquis des formations qu’il peut-être amené à suivre. La forte diminution du nombre de bénévoles est une réalité préoccupante qu’il faut enrayer.
Il conviendrait d’instaurer pour les associations sportives une « reconnaissance d’utilité sociale » pour confirmer le rôle social du sport et d’institutionnaliser le partenariat entre le mouvement sportif et l’Etat.
La pratique sportive doit être développée dans les établissements scolaires et l’université avec les enseignants sportifs et l’aide des associations sportives et des jeunes du service civique.

Jeunesse
Faire confiance à la jeunesse
Un plan ambitieux doit être mis en place pour accompagner la jeunesse depuis la petite enfance jusqu’à l’insertion stable dans la vie active et non se limiter aux seuls 16-25 ans comme les plans mis en oeuvre jusqu’à présent. Les premières années de la vie sont déterminantes dans la préparation à l’autonomie, dans l’éveil à la créativité, tout comme dans l’acquisition du goût d’apprendre et d’entreprendre.

Il convient de développer l’activité universelle qui consiste à mobiliser les jeunes, garçons et filles, sur des actions civiles ou humanitaires, en France, en Europe ou dans les pays en voie de développement pour aider les personnes âgées ou handicapées, assurer une présence dans les transports en commun, développer le tutorat et la surveillance dans les écoles… Un soutien particulier doit être apporté aux jeunes en situation de grande précarité.

Nous voulons enfin renforcer les liens entre les générations en développant cette activité universelle et un nouvel urbanisme mêlant les générations et les situations sociales.  


V comme Vie Quotidienne

Logement
Remettre l’habitat au centre de l’urbanisme
Le logement est le premier poste de dépenses dans le budget des familles.
Dans plus d’un tiers des grandes villes, on constate une embolie du marché du logement caractérisée par un blocage des parcours résidentiels pour les locataires.
Dans les lieux où l’on dispose de réserves foncières permettant de construire, l’offre est souvent inadaptée aux besoins car trop coûteuse pour la plupart des ménages. En Basse-Normandie et notamment à Caen, la taille des logements est insuffisante.
Pour nous, toutes les personnes doivent se voir proposer un logement décent, dans des conditions économiques acceptables. Le droit au logement pour tous doit être garanti.
En Basse-Normandie, ce sont les établissements publics de coopération intercommunale qui doivent coordonner la politique de l’urbanisme, de l’habitat, du foncier et des aides au logement, le permis de construire restant du ressort du maire ou du président de la communauté. Pour les familles propriétaires qui veulent agrandir leur logement par une simple extension ou une surélévation modérée, nous proposons que les formalités soient simplifiées et les délais raccourcis.
Nous affirmons que la volonté de rendre tous les Français propriétaires de leur logement est une grave erreur qui ne tient pas compte de la diversité des besoins et des situations financières de chaque famille. Cela peut conduire à l’abus de crédit comme on a pu le constater aux Etats-Unis ou en Espagne. Au slogan « tous propriétaires », nous préférons substituer celui de « un logement adapté et aux normes en vigueur pour tous ». Afin de satisfaire la diversité des besoins, nous devons encourager le logement locatif privé et les petits bailleurs privés.
Chaque programme privé de constructions neuves doit intégrer un minimum de 20% de logements sociaux. Il convient aussi d’assurer la transférabilité des prêts d’un logement à l’autre afin d’accompagner les mobilités professionnelles.
La question du logement est aussi celle de l’urbanisme et de la qualité du bâti.
Nous devons donner une priorité à la manière dont nos lieux de vie sont conçus. Pour cela, nous voulons :
  • la fin de l’étalement perpétuel de la ville qui coûte cher en transport, amplifie l’exclusion sociale et ravage nos paysages ; il est possible de construire de façon beaucoup plus dense tout en créant un cadre de vie agréable ;
  • une politique de reconquête des sols face aux pollutions et à l’imperméabilisation ;
  • la prise en compte des risques technologiques et naturels ainsi que des nuisances sonores ;
  • le renforcement des dispositions de développement durable dans les principes d’urbanisme : urbanisme bio-climatique, développement de « quartiers durables », etc…
Dans le domaine du bâtiment, nos priorités sont également :
  • mettre en oeuvre des allégements de fiscalité vraiment incitatifs pour la construction aux normes de qualité environnementale ;
  • d’inciter à la réhabilitation du patrimoine bâti par une modulation des taxes foncières en fonction des performances énergétiques des bâtiments.

Depuis quelques temps, une réalité nouvelle s’est faite jour : travailleurs pauvres et étudiants très modestes ne trouvent aucun logement disponible compatible avec leurs revenus et couchent la nuit dans leur voiture. Cela est intolérable et accroît encore la gravité de la crise. Face à cela des solutions d’urgence innovantes doivent être trouvées. Nous proposons que les personnes âgées titulaires de logement HLM puissent, avec l’aide de leur bailleur, sous-louer en toute légalité une partie de celui-ci. Pour les plus précaires et les grands exclus, il est nécessaire de créer dans chaque grande agglomération un service public unique de coordination travaillant en partenariat avec les associations reconnues.

Santé
Sécuriser l'avenir du système de santé
Avant d'être une charge financière, le secteur de la santé est une réussite humaine, économique et sociale. C'est l’un des secteurs où le progrès technique a apporté le plus de bienfaits. C’est un investissement pour l’avenir destiné à améliorer la qualité de la vie. Les sociétés modernes y consacrent toujours plus de moyens et cela continuera compte tenu du vieillissement démographique et des progrès dans les techniques médicales. Tout cela nous impose de la rigueur. Nous refusons pour autant une gestion principalement comptable de la santé telle qu’elle est pratiquée actuellement. Les réformes nécessaires ne peuvent se faire sans les médecins et les professionnels de santé.
Nos propositions
La réforme du moment est institutionnelle avec la mise en place des Agences régionales de santé. Dans son principe, la régionalisation est une bonne chose, mais avec les ARS, c'est l’étatisation qui se profile. Car la manière dont se sont mises en place les agences est contestable.
Nos propositions sont simples :
  • le choix du directeur de chaque Agence Régionale de Santé doit être approuvé par le conseil régional ;
  • la place des représentants des collectivités locales et des partenaires sociaux dans le conseil de surveillance des ARS doit être augmentée;
  • les avis des conférences régionales de la santé doivent être publiés ;
  • le directeur de l’hôpital doit être recruté par le conseil de surveillance de l’hôpital et les médecins chefs du pôle élus au sein de leur pôle.

Pour contrer la désertification médicale, le schéma régional d’organisation sanitaire ambulatoire et hospitalier (carte sanitaire) doit être partie prenante de la politique d’aménagement des territoires.
Nous proposons la mise en place de maisons de santé nouvelles regroupant dans de bonnes conditions des professionnels de spécialités différentes en lien avec un centre hospitalier de référence.
Nous proposons d’instaurer des stages obligatoires dans le cursus des futurs médecins qui se dérouleraient dans les cabinets de médecins expérimentés, installés en zones rurales ou en zones urbaines difficiles. Nous voulons aussi créer en milieu urbain des maisons de gardes ouvertes la nuit et les jours fériés et permettant de prendre en charge toutes les pathologies ne relevant pas d’une hospitalisation. Pour compléter ce dispositif, nous souhaitons que soit créé un guichet départemental d’accompagnement à l’installation des professionnels de santé.
Une attention toute particulière doit être accordée à la psychiatrie. Ce secteur de la médecine est aujourd’hui sinistré. La sectorisation y est gérée d’une façon trop rigide. Des moyens supplémentaires, des relais psychiatriques doivent être prévus pour les personnes sans domicile fixe et dans les prisons.

Enfin nous le savons tous, la prévention et l’éducation à la santé sont des priorités majeures pour améliorer l’état sanitaire alors qu’elles sont sous dotées en moyens. Notamment, il est nécessaire de renforcer la lutte contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) dès l’adolescence ainsi que les conduites addictives chez les jeunes. Dans cette politique de prévention, nous croyons au rôle irremplaçable des infirmières, comme du médecin généraliste de quartier dont une partie de la rémunération devrait se faire par forfait pour chaque personne suivie. En zone rurale, on doit créer des antennes de proximité pour des médecins à temps partiel.
Créer enfin une prise en charge décente de la dépendance
La place des aînés dans la cité et la prise en charge du grand âge ne sont pas près de sortir de l’agenda public avec l’arrivée à la retraite des générations du baby-boom. Les réformes en cours sont insuffisantes. Il faut renforcer l’encadrement professionnel au sein des établissements, densifier et diversifier les aides humaines à domicile.
A l’évidence, l’importance du défi justifie de mobiliser tous les moyens potentiels : l’Etat et l’assurance maladie; les collectivités locales avec les Conseils généraux en premier lieu, pour développer une politique à la fois plus efficace et moins cloisonnée. Avec tous ces cofinancements, c’est la prise en charge du « 5e risque » qu’il faut enfin organiser. L'allocation personnalisée d'autonomie à la charge des départements est très insuffisante. Mais, face au vieillissement, ce sont d’abord les solidarités familiales et de proximité qui doivent être confortées car elles forment le socle essentiel de la prise en charge et en assurent la dimension affective indispensable.


Désenclaver le handicap
Nous voulons une société humaine construite et gérée pour tous et toutes, une société qui n'exclue pas volontairement ou involontairement en raison d'une incapacité. Une politique du « handicap » se doit d'être transversale en étant intégrée de façon volontariste dans tous les champs de la décision publique.
Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) centralisent désormais les aides. Depuis 2007 la Région a décidé de prendre les dossiers d'aide au logement et d'aides techniques émanant des MDPH dont les ressortissants seront bénéficiaires de la Prestation de compensation du handicap (PCH) pour les moins de 60 ans. Elle intervient auprès des particuliers pour des aides au logement et des aides techniques et notamment pour l'acquisition de fauteuils roulants, l’acquisition de matériel informatique, l’adaptation de véhicule au handicap.
Il est indispensable de renforcer les dispositifs en faveur des personnes handicapés, tant dans le domaine de l’emploi que dans celui de l’aide matérielle et psychologique.
Les Maisons départementales des personnes handicapées doivent avoir leurs moyens renforcés et leur pérennité mieux assurée. Elles doivent disposer de personnels spécialisés et non pas seulement de fonctionnaires détachés temporairement d'autres administrations.
Par ailleurs, la compensation du handicap doit être personnalisée, adaptée aux besoins de chaque personne handicapée, quel que soit son âge. Il ne doit plus y avoir de discontinuité liée au franchissement du seuil d’âge comme c’est le cas aujourd’hui.
Notre équipe souhaite :
  • se donner les moyens de l’accès des enfants handicapés à « l’école ordinaire » et à l’école adaptée à leurs besoins ;
  • créer un prêt à taux zéro spécifiquement destiné à la mise en accessibilité des logements des personnes handicapées et à leur accession à la propriété ;
  • donner plus de poids à des commissions d'accessibilité rénovées, qui auront été élargis aux experts et aux usagers autre que handicapés ;
  • intégrer des normes pour la construction de logements de “Haute Qualité d’Usage” qui seraient utiles aux personnes âgées et pas seulement aux handicapés ;
  • diffuser les bonnes pratiques en matière d’emploi pour démontrer que les handicapés au travail permettent d’améliorer les conditions de travail pour tous.
Solidarité
Encourager la vie associative et le bénévolat

Nous avons à construire une société dans laquelle la région assume son rôle d’impulsion
et garantisse l’équité. Pour cela, elle doit trouver comme interlocuteur une société civile organisée et un mouvement associatif fort et reconnu.

L’organisation de la concertation avant toute décision publique est capitale. Nous voulons un délai incompressible de trois mois, sauf urgence justifiée, avant toute décision publique qui modifie la vie quotidienne des bas-normands.


Le financement des associations dépend beaucoup des subventions. Or celles-ci sont accordées en cours d’année sans assurance d’être reconduite l’année suivante fragilisant toute construction de projet. Nous voulons pour les associations une visibilité de leur avenir et pour cela la généralisation de conventions pluriannuelles, évaluées et glissantes.
Pour nous, le bénévolat est essentiel. Il est la preuve que tout n’est pas marchand car l’essence même du bénévolat, c’est la gratuité de l’engagement.
Dans de nombreux secteurs, les bénévoles sont les premiers acteurs d’une solidarité par ailleurs défaillante.
C’est le cas dans l’action humanitaire, l’accompagnement des malades et des personnes âgées.


E comme Equilibre

Changer nos modes de transport
Chacun doit avoir droit de se déplacer mais on ne peut plus ignorer que le transport dégrade l’environnement. Notre vision est donc celle d’un transport au service des hommes, dans une ère « post pétrole » où le coût de l’énergie est élevé.

Il en découle une vision des transports dans laquelle :
  • les modes de transports sont spécialisés. La marche à pied, le vélo et le vélo électrique remplacent la voiture pour les petits trajets. Des petits véhicules électriques ou tramway/métros servent aux déplacements urbains ou intercommunaux. Les cars, trains régionaux, trains à grande vitesse servent aux trajets plus longs tandis que l’avion est réservé aux très longs trajets.
  • La possession d’une voiture n’est pas indispensable, l’auto-partage et les taxis collectifs sont généralisés. Le transport est devenu un service public global, un service qui propose aux entreprises et aux particuliers un véritable service porte à porte de transport de personnes et des marchandises.

Ainsi, nous proposons de :

  • promouvoir un bouquet d’actions à bénéfices immédiats pour tous : plan vélo ambitieux, obligation des plans de déplacement d’entreprises, enseignement de l’écoconduite, généralisation des téléconférences…
  • rationaliser l’usage des infrastructures existantes (routes, gares…) tout en achevant de mailler le territoire en lignes TGV et frêt et assurer la desserte du monde rural, imposer des normes d’émission de plus en plus sévères sur les véhicules à moteurs thermiques ;
  • soutenir, à l’horizon d’une dizaine d’années, le développement des technologies alternatives (électricité, biocarburants, de seconde génération) du ferroviaire, du fluvial et du cabotage;
  • enfin, pour préparer le long terme, faire émerger les offres multimodales innovantes d’auto-partage et des services de transports.
Reunification de la Normandie
Aménagement du Territoire
Redonner un destin aux territoires ruraux

Les territoires ruraux participent pleinement à la diversité et à la richesse de notre région. Comme nombre de territoires urbains, les habitants des territoires ruraux doivent faire face au retrait continu de l’intervention publique et au sentiment d’un monde qui leur échappe et sur lequel ils n’ont plus de prise. Par ailleurs, ils doivent plus que d’autres faire face aux défis du monde de demain.

Nous réaffirmons la nécessité de garantir les conditions d’une présence humaine sur ces territoires. Ils’agit en particulier de :
  • lutter contre la précarité énergétique des activités et des habitants sous toutes ses formes (logement, transports…);
  • redonner une place et une véritable vocation économique à ces espaces : agriculture, mais aussi énergie, services, circuits courts ;
  • faire jouer les complémentarités et les liens entre les territoires ruraux et les territoires urbains.


N comme Nature


L'agriculture ne fait pas que nourrir nos corps. Elle est le reflet de notre histoire, de notre rapport à la terre et une part du lien social au travers de l'ensemble des territoires.
Elle sera notre énergie et la chimie de demain, à condition de respecter notre environnement. Dans notre pays, deux tiers des exploitations dégagent un revenu inférieur au SMIC. Le monde paysan se sent abandonné, il ne comprend pas ce qui lui est reproché et désespère de son avenir.

En Europe, l’agriculture est le seul secteur ayant fait l’objet d’une politique commune approfondie. Avec la fin annoncée de la PAC, notre agriculture risque d’être désormais soumise à une concurrence sans règles entraînant une volatilité des prix.

Nous avons une grande ambition pour l'agriculture. Nous la voulons soutenable économiquement, socialement et écologiquement, trois piliers indissociables pour un monde rural vivant :
  • économiquement soutenable, c’est recréer une agriculture rémunératrice pour les agriculteurs par une organisation des marchés agricoles face aux grandes surfaces et aux industriels.

    Nous voulons aussi favoriser les circuits directs vers les consommateurs et les marchés locaux (en partie à travers les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) et favoriser l’agritourisme et les développements qui peuvent y être associés (gîtes, restauration à la ferme, transformation directe de certaines productions…).

    Il convient aussi de développer les revenus complémentaires pour les exploitations, tels que la méthanisation des lisiers (production de biogaz), le photovoltaïque (revente d’électricité), la transformation des végétaux non nourriciers en chimie verte et la rémunération de services écologiques nouveaux comme le stockage du carbone ;
  • socialement soutenable, c’est une agriculture qui crée des emplois et qui maintienne un tissu rural dans tous les territoires. Les aides publiques doivent favoriser les exploitations familiales.

    Ce sont aussi des productions mettant en première priorité la santé humaine des consommateurs, tant vis-à-vis de la chimie (pesticides) que des manipulations génétiques (OGM) et des élevages industriels ou hors-sol. Enfin, la restauration des paysages doit s’appuyer sur le développement de l’ « agroforesterie » ;
  • écologiquement soutenable, c’est une agriculture responsable de son sol, de ses eaux et ses déchets. L’agriculture doit faire sa révolution et passer d’un système fondé sur la chimie (engrais et phytosanitaires chimiques) à l’agronomie efficace et productive. L'agriculture biologique est une voie de développement très prometteuse. Il en va de même pour les élevages bovins et ovins en mode herbagé, plus rentable et écologiquement soutenable.

Il est urgent également de mettre en place une gestion soutenable des eaux par irrigation et une réduction des déchets et lisiers.

Enfin, il faut favoriser les échanges de meilleures pratiques via des pôles de compétitivité agronomique et des centres de biodiversité régionaux.

D’une manière générale, nous considérons que la production de l’agriculture locale est un droit pour toutes les grandes régions de la planète. Aucune de ces grandes régions ne doit renoncer à une certaine autosuffisance. Nous défendons donc l’idée de protéger partout dans le monde l’agriculture locale.

Chaque agriculteur doit être accompagné dans la mutation de son exploitation.

Nous proposons une nouvelle politique commune de la pêche dont les lignes de force sont :
  • l’instauration d’une co-expertise systématique entre pêcheurs et scientifiques ;
  • une gestion pluriannuelle des ressources de pêche d'une durée de 3 à 5 ans permettant de sortir de la fixation annuelle des quotas ;
  • la fixation d'un taux de réduction de la flotte de bateaux de pêche adapté.
Développement Durable
La crise environnemental place tous les pays devant une responsabilité inédite pour préserver notre avenir, la biodiversité et les équilibres de la planète.

Chaque citoyen, chaque entreprise et chaque administration doit devenir un acteur impliqué dans le développement durable

Nous voulons nous appuyer sur les quatre leviers suivants :
  • un développement ambitieux des énergies renouvelables (solaire thermique, éolien, bois énergie et également biocarburants de seconde génération, biogaz, géothermie, énergie de la houle, etc.) et une approche non hégémonique et transparente du nucléaire civil ;
  • l’élévation progressive des normes techniques d’efficience énergétique et de performance environnementale, notamment dans le bâtiment ou le transport ;
  • une fiscalité réorientée pour susciter chez chaque acteur des comportements plus éco-responsables ;
  • un effort de recherche sans précédent conduit au niveau européen, et qui visera le développement des énergies nouvelles (énergies marines, solaire, piles à combustibles ou biocarburants de nouvelle génération), la séquestration du carbone et le recyclage total des déchets et du traitement des zones polluées.

I comme Innovation

Numérique
Prendre part à la révolution numérique
Internet constitue une révolution du même ordre que l’invention de l’imprimerie il y a cinq siècles. Ce moyen d'expression donne librement la parole à tout citoyen et accès à une multitude de sources d'informations complémentaires.
Internet constitue un des derniers lieux de débats ouverts et contribue à l'épanouissement de la démocratie et de l'intelligence collective.

La construction et l'accès à un réseau ouvert et à très haut débit est un vecteur du droit d'expression, d'accès à la culture, à de nombreux services publics et privés, au travail à distance, à l'aide au maintien à domicile, d'émancipation pour les personnes handicapées et au regain des activités locales.
Les pouvoirs publics doivent encadrer et investir de manière coordonnée dans le déploiement de cet outil majeur d'aménagement sur tout le territoire, qui devrait être basé sur la fibre optique, cette dernière offrant un débit virtuellement illimité.

De la même façon, le marché du logiciel libre et interopérable est générateur d'emplois et services à haute valeur ajoutée, innovants, peu polluants et non délocalisables sur tout le territoire, surtout par des PME d'un type nouveau : les Sociétés de Services en Logiciels Libres (SS2L).

Emploi
Retrouver le plein emploi et améliorer les conditions de travail
Le plein emploi est l'objectif à atteindre au cours de la prochaine décennie. Néanmoins, la crise appelle des politiques de soutien conjoncturel.
Pour cela, les emplois aidés s'imposent et les plans sectoriels permettent d’éviter le pire. Mais la réduction de la sous-traitance, le chômage partiel, le non renouvellement des CDD ou l’effondrement de l’intérim, les plans sociaux ne font que renforcer le dualisme du marché du travail. Nous ne l'acceptons pas.

Pour nous, il n’y aura pas de sortie de crise solide sans reprise de l’investissement. Il faut le rappeler : les investissements d’aujourd’hui génèrent les emplois de demain.

Pour créer massivement des emplois et en particulier des emplois verts, l’investissement devra se porter dans les domaines porteurs d’une croissance durable, comme les économies d’énergie et de matières premières, une meilleure éducation, de meilleurs soins de santé…

Nous proposons les actions suivantes :
  • réussir, enfin, un plan de maintien dans l'emploi pour les salariés de plus de 50 ans. Il faut pour cela valoriser l'expérience des salariés séniors, adapter les postes de travail, mettre en place dès l'âge de 40 ans la réflexion individuelle sur la seconde partie de carrière, construire une image collective valorisante des plus de 50 ans dans l'entreprise.
  • soutenir dans les régions le développement de franchises solidaires ;
  • inciter les entreprises à accroître la part de leurs bénéfices dédiée à l’investissement productif, notamment éco-responsable.
  • mobiliser des investissements publics massifs dans les technologies d’avenir afin d'aider au développement des entreprises de taille moyenne ;
  • développer l’emploi industriel par la relocalisation de certaines fabrications en Basse-Normandie ;
  • encourager les pôles regroupant industries et sous-traitants afin de minimiser les déplacements.

Améliorer les conditions de travail
L'actualité récente nous a rappelé combien les conditions de travail demeurent une préoccupation sociale importante.
Les réorganisations et les exigences de résultat augmentent la pression psychologique supportée par les salariés.
On estime à plus de 300 chaque année les suicides qui résultent de ces transformations de l’organisation du travail. Les cas révélés à France Télécom ne sont pas des exceptions. Face à cette douloureuse
réalité, les solutions simplistes du type numéros verts, cellules psychologiques
et autres stages individuels de résistance au stress sont très insuffisantes. Il faut repenser le « vivre-ensemble » dans les entreprises et dans la fonction publique, et réorganiser les conditions de travail pour qu’elles permettent à chacun de s’épanouir. Le travail ne devrait plus être ni un fardeau insupportable, ni une fin en soi mais un moyen de satisfaire les besoins de l’être humain tout au long de sa vie professionnelle. Il s’agit de « réenchanter le travail » par son activité professionnelle.
Chacun doit pouvoir exprimer sa capacité créatrice.


R comme Réussite
Lycée
Le lycée est l'espace pour construire une architecture de connaissances et de capacités capable de dessiner et bâtir une autonomie de jugement qui s'épanouira ensuite dans l'enseignement supérieur ou dans la vie professionnelle.
Dans ses voies générales, techniques, professionnelles cette formation doit être consistante et reconnue. Le lycée doit préparer à l’enseignement supérieur et il faut augmenter le nombre de places en BTS et IUT pour que davantage de jeunes en bénéficient, en particulier ceux de l’enseignement professionnel et technologique.

Utiliser pleinement le droit à la formation
La formation tout au long de la vie est une exigence d'efficacité économique aussi bien que de justice sociale. Il convient d’en faire un devoir civique au même titre que la formation initiale en facilitant l’accès au congé individuel de formation.
La formation professionnelle initiale et continue doit permettre à tous de réaliser une vie professionnelle qui se déroule désormais rarement, dans l’exercice d'un seul métier, voire dans un seul secteur d'activité. Il s'agit d'une condition de la justice sociale tant vis à vis du nombre important de jeunes quittant le système scolaire sans diplôme que pour permettre l'égalité des chances et la mobilité sociale en cours de carrière.


Le candidat - Rodolphe Thomas

 


Rodolphe Thomas, homme politique français, né le 8 août 1962 à Falaise (Calvados).
Né à Falaise, il emménage en 1966 dans la ville nouvelle d'Hérouville-Saint-Clair avec ses parents qui y ouvrent l'un des premiers commerces de la ville nouvelle, un garage automobile. Titulaire d'un bac G, il reprend le commerce familial en 1993.
Après un mandat dans l'opposition au conseil municipal dont il est le benjamin, Rodolphe Thomas crée la surprise en emportant en 2001, le bastion de gauche qu'est traditionnellement Hérouville-Saint-Clair, à la faveur de la division du Parti socialiste local entre Louis Mexandeau et François Geindre, et devient premier vice-président de la Communauté d'agglomération Caen la Mer..
L'année suivante, il confirme en enlevant également la deuxième circonscription du Calvados le 16 juin 2002 pour la XIIe législature. Membre du groupe UDF, il siège à la commission des affaires économiques dont il est vice-président du groupe d'études sur l'automobile et sur la contrefaçon. Il est également membre titulaire de la commission supérieure du crédit maritime mutuel.
Proche de Jean-Louis Borloo, mais fidèle à François Bayrou, il cultive une apparence de jeune premier décontracté, et une identité d'élu de terrain, en décalage avec la représentation classique de l'homme politique. Il engage un vaste projet de rénovation urbaine de 150 millions d'euros.
Il est candidat en mars 2008 à sa propre succession à la mairie ainsi qu'aux élections cantonales face à Magali Le François sur le canton de Caen-6. Victorieux aux municipales dès le premier tour avec un score supérieur à 53%, et simultanément aux cantonales, il est reconduit aussi comme 1er vice-président de l'agglomération de Caen la Mer.

Durant l'été 2009, il devient membre du Bureau Exécutif National du MoDem et décide d'être candidat aux régionales de Basse-Normandie.


Les Listes par département
Calvados
1    Rodolphe THOMAS    47 ans    HEROUVILLE SAINT CLAIR
Commerçant   
Maire d'Hérouville Saint-Clair  - Conseiller Général de Caen
2    Marie-Odile MARIE  58 ans    VILLERS BOCAGE
Directrice de Société
Conseillère Générale de Villers Bocage
3    Patrick BEAUJAN     55 ans    MEULLES
Cadre Coopérative agricole     
Conseiller Général de Orbec
4    Sandrine FOSSE    36 ans    BREVILLE-LES-MONTS
Agricultrice - Premier Maire Adjoint de Breville-les-monts
Conseiller communautaire CABALOR - Responsable associatif AIE Alliance Ecologie
5    Philippe LAILLER    49 ans    CAEN
Pharmacien       
Président du MoDEM - Calvados
6    Delphine CANCHEL    42 ans    VAUDELOGES
Décoratrice d'intérieur - Maire de Vaudeloges          
Vice Présidente CDC de Trois Rivières
7    Sylvain COLINO     41 ans    AMAYE SUR ORNE
Sapeur Pompier Professionnel     
Maire d'Amayé sur Orne
8    Dominique MARCOMBE        55 ans    CARCANY
Artiste Peintre - Vice Présidente du MoDEM Calvados           
Responsable Association caritative
9    Romain MOKEDDEL    36 ans    TROARN
Chargé de Mission Insertion Professionnelle - Maire Adjoint de Troarn
Vice Président de la CDC Bois et Marais - Responsable Associatf
10    Mounia BENKHADDA    32 ans    BRETTEVILLE SUR ODON
Chargée de Mission SOS RACISME    
11    Jean-François GUILLEMOT    50 ans    JORT
Agent Immobilier  
Maire de Jort - Délégué CDC de Falaise
12    Sophie BOUTRY    47 ans     PORT EN BESSIN
Ingénieur en Développement Durable
Présidente d'une association de théâtre à Bayeux
13    Jean-Philippe LE DAIN    39 ans    OUISTREHAM
Ingénieur en Développement économique       
Conseiller municipal de Ouistreham
14    Brigitte PATUREL      53 ans    HOTOT-EN-AUGE
Potier  - Maire de Hotot-en-Auge           
Délégué de la CDC de Cambremer
15    Nicolas JOYAU      26 ans    CAEN
Ingénieur hydrolicien   
Président des Jeunes démocrates du Calvados
16    Liliane GIAGLIS     51 ans    HONFLEUR
Commerçante   
Conseillère municipale de Honfleur
17    Patrick SAINT-LO    47 ans    AUNAY-SUR-ODON
Directeur d'exploitation BTP
Conseiller municipal d'Aunay-sur-odon
18    Catherine MAHIEU    47 ans    DIVES-SUR-MER
Téléconseillère - Vice Présidente du MoDEM Calvados           
Conseillère municipale de Dives-sur-mer
19    Jean-Pierre ONUFRYK    58 ans    LA CAMBE
Médecin - Conseiller municipal de La Cambe           
Vice Président de la CDC d'Isigny-sur-mer
20    Claude REMUSON    60 ans    MONDEVILLE
Retraitée
Ancien Maire Adjoint en charge du logement et du social à Mondeville
21    François BESNARD    49 ans    GRAINVILLE LANGANNERIE
Cadre à La Poste - Maire de Grainville Langannerie           
Vice Président de la CDC du CINGAL
22    Lydie POMIKAL    47 ans    FLEURY-SUR-ORNE
Collaboratrice agricole - Responsable Filière Lin   
Conseillère municipale de Fleury sur Orne
23    Emmanuel PRZYSUCHA    31 ans    CASTILLY
Employé d'une laiterie de Coopérative Agricole - Délégué syndical
Conseiller municipal de Castilly


Manche
1    Gabriel DAUBE        54 ans    PERIERS
Consultant cabinet de Conseil  
Maire de Périers - Membre du Bureau du Pays de Coutances
2    Virginie CABON      28 ans    BRICQUEBEC
Directrice centre de formation
et d'insertion professionnelle à Cherbourg-Octeville
3    Alain THOMASSE        48 ans    SAINT HILAIRE DU HARCOUET
Conseiller principal d'éducation - Responsable syndical               
Maire-adjoint de St Hilaire du Harcouët  -  Elu du pays de la Baie du Mont-Saint-Michel
4    Marie-Agnès HEROUT   47 ans    CARENTAN
Artisan cidrier
Agricultrice Bio
5    Laurent PIEN     42 ans    CONDE SUR VIRE
Ingénieur Territorial          
Maire-adjoint de Condé / Vire - Vice-pdt de la CC Val de Vire
6    Christiane MACE       58 ans    VILLEDIEU-LES-POELES
Professeur des écoles
Responsable associative
7    Jacques HUBERT      60 ans    EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
Responsable d'affaires EDF-GDF en retraite      
Conseiller municipal Equeurdreville-Hainneville - Conseiller communautaire de Cherbourg
8    Maud LEMIERE   36 ans    COUTANCES
Secrétaire en cabinet d'avocat
9    Alain THOMAS       56 ans    VALOGNES
Médecin spécialiste - Conseiller municipal de Valognes              
Conseiller CDC du Bocage Valognais
10    Madeleine BRICHE        60 ans    BERIGNY
Retraitée - Responsable d'association caritative              
Gérante de chambres d'hôtes à la Ferme
11    Alain LENEVEU         61 ans    PERCY
Retraité de l'Agence de Développement économique de Basse Normandie
Conseiller municipal de Percy
12    Sylvie FREMY      46 ans    MONTEBOURG
Infirmière
13    Jean-Claude MARIVIN        46 ans    BLAINVILLE-SUR-MER
Principal de collège
14    Jocelyne BOURDOISEAU    55 ans    HUISNES-SUR-MER
Gestionnaire de gîtes en Baie du Mont St Michel
15    Olivier BECK        61 ans    MONTMARTIN-SUR-MER
Chirurgien dentiste - Conseiller Général de la Manche              
Maire de Montmartin-sur-Mer
16    Catherine SAUCET        58 ans    SAINT-GEORGES-MONTCOCQ
Déléguée départementale MoDem 50       
Responsable associative
17    Cyriaque PRODHOMME   24 ans    LA MANCELLIERE-SUR-VIRE
Cadre bancaire
18    Angélique DUFOUR    50 ans    SAINT HILAIRE DU HARCOUET
Adjointe au Maire à St Hilaire-du-Harcouët
Déléguée communautaire


Orne
1    Odile LECROSNIER    42 ans    ARGENTAN
Assistante Sociale
Conseillère municipale d'Argentan
2    Franck METIER    32 ans    L'AIGLE
Technicien Chimiste - Conseiller municipal délégué de l'Aigle           
Vice Président du syndicat d'initiatives de L'Aigle
3    Florence CEUGNART    48 ans    LA CHAPELLE VIEL
Professeur des écoles   
Conseillère municipale de la Chapelle Viel
4    Jacques BESSIN    38 ans    SAINT MICHEL DES ANDAINES
Adjoint technique territorial   
Chef de file régional de l'Alliance écologique indépendante
5    Christiane FLEURY    66 ans    BAGNOLES DE L'ORNE
Directrice d'établissement pour personnes âgées en retraite           
Miliante en éco-habitat
6    Fuat OZDEMIR    38 ans    FLERS
Contrôleur de Gestion   
Responsable associatif
7    Christine LECOEUR        45 ans    FLERS
Conseillère en économie sociale et familiale
Membre de l'Alliance écologique indépendante
8    Pascal GERU     44 ans    TESSE FROULAY
Commercial
9    Sarah BRIERE  46 ans    MANTILLY
Agricultrice        
Membre d'un syndicat agricole
10    Michel MAUGOURD    65 ans    ARGENTAN
Retraité de l'industrie
Responsable d'une association sportive
11    Sarah DELACOUR     36 ans    MORTAGNE-AU-PERCHE
Conseillère municipale de Mortagne-au-perche           
Animatrice d'un café littéraire - Assistante du Service Social
12    Guy CHÂTEAU-JAUNE        67 ans    MERRI
Retraité Ingénieur Conseil Informatique   
Membre du Bureau de l'Université Inter-Age